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Terreurs nocturnes: Quelles causes? Comment les limiter?

Dernière mise à jour : 21 févr.


Enfant qui pleure

Les terreurs nocturnes sont des événements qui ont lieu lors de la phase de sommeil lent profond. Bien que relativement fréquentes chez les enfants, elles sont très impressionnantes et déstabilisantes pour les parents qui se demandent souvent pourquoi leur enfant est sujet à ce genre d’épisode durant son sommeil.


Cet article détaille les différentes causes possibles des terreurs nocturnes et vous donne quelques pistes pour diminuer leur fréquence.



Un lien avec le développement physiologique du jeune enfant et de son sommeil

Les terreurs nocturnes peuvent faire partie du développement normal de l’enfant du fait de l’immaturité de son système nerveux central et de l’immaturité de son sommeil. Des terreurs nocturnes ou autres événement du sommeil profond (dits « éveils partiels » ou « éveils confusionnels ») peuvent avoir lieu de manière tout à fait normale à n’importe quel âge avec un pic de fréquence entre 3 et 6 ans.


Dans ce cas, les terreurs nocturnes ont lieu ponctuellement ou sur de très courtes périodes et vont disparaître spontanément.



Une question d’hérédité ?

Il y aurait une composante génétique dans la prédisposition aux terreurs nocturnes. Ainsi, les enfants dont les parents ont eux-mêmes été sujets aux terreurs nocturnes ou au somnambulisme dans leur enfance seraient plus susceptibles d’en faire.



L’exposition à des situations stressantes

Changement d’environnement, évènement familial (arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, déménagement, séparation, disputes…), manque de routines, peurs, entrée à l’école, ou toute autre situation pouvant être source de stress pour le jeune enfant sont susceptibles de déclencher des terreurs nocturnes.


Pour limiter ce stress, il convient de favoriser un environnement de sommeil serein, encadré par des routines claires et rassurantes, mais aussi de verbaliser au maximum autour des événements pouvant générer de l’inquiétude pour l’enfant.


Votre présence et votre réponse aux besoins de votre enfant (pleurs, besoin d’être rassuré, etc) auront une importance capitale dans la création d’un climat serein.


Éviter l’exposition aux écrans, et particulièrement autour du coucher, est également une piste permettant de diminuer la survenue potentielle de terreurs nocturnes.



La fièvre

Il n’est pas rare que des terreurs nocturnes apparaissent lors de phases de maladie ou de fièvre.


Dans ce cas, elles disparaissent une fois l’épisode fébrile terminé et que l’enfant est guéri.



Le manque de sommeil : La cause la plus fréquente

Le manque de sommeil, et particulièrement la dette de sommeil est certainement la cause des terreurs nocturnes la plus répandue et aussi celle sur laquelle il sera le plus facile d’agir.


En effet, lorsque votre enfant accumule un manque de sommeil, ses cycles de sommeil vont s’adapter pour « récupérer » en prolongeant la phase de sommeil lent profond, phase pendant laquelle ont lieu les terreurs nocturnes. Le sommeil lent profond devenant plus présent, surtout en première partie de nuit, cela va augmenter la probabilité de faire des terreurs nocturnes.


La seule façon dans ce cas d’enrayer le processus, c’est de résorber la dette de sommeil en favorisant au maximum le sommeil de votre enfant, que ce soit la nuit ou pour les siestes.


Il peut dans ce cas être intéressant de faire appel à un.e consultant.e en sommeil du bébé qui pourra vous accompagner dans cette démarche, notamment en vous demandant de remplir un agenda de sommeil. (voir: Accompagnement Sommeil Personnalisé, onglet "Mes services")



Une cause médicale

Si les terreurs nocturnes de votre enfant vous inquiètent ou si elles sont fréquentes, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin ou à votre pédiatre. Il sera à même d’évaluer la situation et de vous orienter vers un spécialiste si besoin.


Il faut noter que la maladie la plus fréquemment suspectée lors d’épisodes de terreurs nocturnes répétés chez le jeune enfant est le syndrôme d’apnée du sommeil, qui touche environ 2 % des enfants âgés de 2 à 6 ans.*



En conclusion :


Mieux comprendre les causes des terreurs nocturnes est essentiel pour pouvoir en limiter la fréquence. Favoriser un environnement de sommeil serein, en limitant les sources de stress et en répondant aux besoins de rassurance de votre enfant, mais aussi permettre une quantité de sommeil adaptée en évitant l’installation d’une dette de sommeil, en parler avec votre médecin, sont autant de pistes pouvant contribuer à minimiser l'impact des terreurs nocturnes sur le sommeil de votre enfant et ainsi, favoriser des nuits paisibles pour toute la famille.



 

Pour aller plus loin:


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